04 janvier, 2006

North Winds blowing

Impossible de reprendre ce carnet rétroactif à l’endroit où je l’ai laissé à la correspondance à Francfort hier. Je continuerai de raconter mes aventures « pre-expat » un peu plus tard. Trop de choses se mêlent dans mon esprit en ces premiers vrais jours d’expatriation à Séoul.

Au début, ça commence comme un « business trip » normal, excepté le détour de 3 heures par le service de l’immigration pour transformer mon entrée simple en un vrai visa de travail « D-8 » (paraît-il facile à obtenir, car dédié aux sociétés étrangères investissant en Corée, comme c’est le cas pour Nortel avec la création de cette Joint-Venture avec LG). J’y suis accompagné par la représentante de Crown Relocation, Véronika, qui m’a aidé à trouver notre appartement en novembre. Bizarrement, Crown a été remplacé au 31 décembre 2005 par un autre prestataire officiel pour s’occuper des expats, Prudential, mais Véronika / Crown semble continuer de s’occuper de moi. C’est super, car premièrement, ils sont très efficaces et très gentils, et deuxièmement, Prudential semble ne pas avoir de représentant en Corée. A suivre.

Cette chanson des Stranglers, North Winds, me vient naturellement en tête lorsque mes pas me sortent pour quelques mètres ou quelques minutes dans le froid de l’hiver coréen, sympathiquement accompagné de beau ciel bleu pour l’instant, mais avec un petit vent du Nord qui fait mal aux oreilles. Qui dit Nord, dit Sibérie, même si nous sommes à la latitude d’Athènes, la Méditerranée n’est pas là pour adoucir le climat.North Winds également pour l’impression de vide dans ma tête : « jetlag », ce mot anglais intraduisible mais qui rassemble si bien tous les symptômes liés aux 8 heures de décalage horaire, manque de sommeil, mauvaises nouvelles de la santé de Delphine qui multiplie les examens suite à ses « fourmis » dans la main, hôtel toujours aussi impersonnel (même si je le connais bien puisque j’ai décidé de m’installer quatre nuits à l’hôtel CoEx Intercontinental où j’ai déjà passé mes trois séjours précédents, le temps que mon appart soit nettoyé et que les meubles temporaires soient livrés), boulot qui recommence après la trêve des confiseurs (agréable surprise : les Coréens l’ont respectée cette trêve, et ne m’ont pas fait travailler depuis 10 jours, bien que le second contrat avec KTF ait été signé définitivement le 30 décembre).