05 mars, 2007

Hong-Kong, Chi et les poisons rouges, Lamma et l’iPod - Expats en Corée depuis 376 jours

Hong-Kong, Chi et les poissons rouges, Lamma et l’iPod

Comme j’ai aimé revenir à Hong-Kong cette année, et présenter cette belle métropole à Delphine et aux enfants. Chaque visage de Hong-Kong est différent, et j’ai la chance d’avoir un ami pour nous accompagner à la découverte de chacun de ces visages.





Au pied des grands buildings, le quartier branché de Central et de Soho est le royaume d’Evangelo : les rues en pente rappellent Montmartre, les cafés installent quelques tables en terrasse pour profiter de la douceur exceptionnelle de cette fin d’hiver sous les tropiques. Evangelo nous installe sur le toit du Fringe Club et évoque sa participation active au pavillon de Hong-Kong à la Biennale d’Art Contemporain de Venise. Douce brise artistique sur fond de gratte-ciels.


Kowloon est le royaume de l’ami Chi. Il y est né et y a toujours vécu. Il est tellement heureux de nous conduire du marché aux fleurs (bizarre, cette espèce de petite coloquinte orange à pointes irrégulières) au marché aux oiseaux (joli ce perroquet vert que Louise immortalise avec notre ancien appareil numérique) ; du marché aux poissons rouges au marché des bijoux en jade (fausse, pour la plupart) ; d’un resto chinois local à un temple authentique, où il fait des offrandes aux dieux qui ne sont pas en conjonction avec ceux qui protègent ses enfants. Nous finissons par un dîner au sommet d’un Victoria Peak dans le brouillard, après une belle balade nocturne et fantomatique sur le flanc de la colline, émergeant du funiculaire qui donne une allure penchée aux gratte-ciels alentours.

La famille française d’Yvon et Sylvie vit depuis longtemps à Stanley, de l’autre côté de l’île de Hong-Kong. Nonchalance dominicale, resto en terrasse et en lunettes de soleil, balade sur les rochers en contrebas d’un minuscule temple, marché animé par les expats qui viennent s’habiller pas cher le week-end à Stanley. Douceur de vivre...

Un peu plus à l’écart, comme figée dans une vision plus hippie de l’expatriation occidentale, l’île de Lamma s’offre à nous à trente minutes de ferry de la fureur du centre-ville. Une balade sympa le long de la côte aboutit à une plage reposante, où les enfants font des pâtés et trempent leurs fesses avec délices dans une mer à dix-sept degrés, et où l’on croise cinq Chinois, trois Indiens, huit Anglais et leurs deux chiens.

Je finis par m’offrir un iPod aux prix doux de Hong-Kong, et je laisse Delphine et les enfants profiter de leurs jours supplémentaires à faire du shopping et à visiter le parc d’attractions d’Ocean Park. On reviendra. Encore et encore.

Note de Delph : Et deux photos pour compléter le tableau...

Des cônes d'encens dans un temple.

Sur les façades des buildings ultra-modernes, des échafaudages.... en bambou !

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