02 mars, 2006

"C'est fait à la main, c'est roulé sous les aisselles" - Expats en Corée depuis 8 jours !

« C’est fait à la main, c’est roulé sous les aisselles »

Il fallait bien que ça arrive, et ça arrivera encore de nombreuses fois : la nourriture coréenne est… comment dire… spéciale. Pendant que j’écris les pages précédentes, Delphine me brandit sous le nez son achat du jour : une petite barquette couverte de cellophane, achetée dans la rue, et contenant d’appétissantes petites friandises, du style pâte de riz blanche sucrée entourée de pâte de riz verte, le tout saupoudré de miettes de cacahuètes. Evidemment, les répliques du Père Noël est une ordure fusent immédiatement : « hmmm, vous avez remarqué Thérèse, il y a une deuxième couche à l’intérieur ». Bref, c’est peut-être pas aussi immangeable que les spécialités slaves de M. Petrovic, mais c’est pas du Hédiard non plus.

Mais, en fait, ce qui nous fait le plus rire, c’est quand Delphine me raconte sa brillante tentative pour parler quelques mots de coréen de plus que moi (bonjour, au revoir, merci est mon stade actuel). En effet, j’ai de nombreuses fois expliqué à Delphine les difficultés que j’ai eues à me faire comprendre avec les mots d’anglais les plus simples. Donc, Delphine me raconte que, superbe, elle sort un « Eol ma e-yo » du plus bel effet (« Combien ça coûte ? »)… pour s’entendre répondre par le marchand ambulant « two thousand » (deux mille Won, soit moins de deux euros) ! Pour une fois, l’anglais a galopé plus vite que notre niveau de coréen ne s’améliore.

Notre système de suivi du courrier français a fonctionné mardi avec notre première facture France Telecom arrivée avec six jours de décalage. On aurait préféré un des magazines auxquels on s’est abonné avant de partir, mais bon, cela ne devrait pas tarder. Confirmation aujourd’hui des six jours de délai pour les lettres (+ le jour férié d’hier), avec maman qui nous envoie une carte du Périgord et deux tatouages pour les enfants. Bref, la routine se met en place tranquillement.

Demain, il est prévu que je « passe mon permis » Coréen. Cela revient, paraît-il, à présenter une traduction certifiée de son permis français en Coréen (obtenue à l’Ambassade de France pour vingt euros), et à passer un test visuel. Mais, on ne sait jamais, attendons demain pour être sûr que ça se déroule aussi simplement.

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